Une Grande conjonction correspond au rapprochement maximal apparent des planètes Jupiter et Saturne. Les Grandes conjonctions se produisent régulièrement (tous les 19,6 ans en moyenne) sous l’effet combiné de la période orbitale de Jupiter d’environ 11,86 ans et de celle de Saturne de 29,5 ans, et en raison de la proximité des orbites de deux planètes. La prochaine Grande Conjonction aura lieu le 21 décembre 2020.
Les conjonctions se produisent dans au moins deux systèmes de coordonnées : équatorial et écliptique. Les conjonctions dans le premier système sont mesurées en ascension droite, le long de l’équateur céleste. Le second système est basé sur l’écliptique, c’est-à-dire le plan du système solaire. Lorsqu’elles sont mesurées le long de l’écliptique, les séparations sont généralement plus petites. Les conjonctions sont caractérisées par la distance angulaire entre les planètes et leur élongation (distance angulaire par rapport au Soleil). La visibilité du moment exact d’une conjonction dépend de l’emplacement de l’observateur.
La prochaine Grande Conjonction aura lieu le 21 décembre à 13h30 UTC (en ascension droite). À cette heure, Jupiter sera à 0.1 degré (6 arcminutes, soit le cinquième du diamètre de la Lune) au sud de Saturne et à 30.3 degrés à l’est (à gauche) du Soleil. Le moment où les planètes se rapprocheront le plus sera à 18:25 UTC, l’élongation à ce moment sera de 30.1 degrés. Cette Grande Conjonction sera la plus proche depuis 1623. Cela signifie que dans le champ de vision d’un télescope, les deux planètes seront visibles simultanément. De plus, elles pourront être distinguées l’une de l’autre sans recourir à une aide optique.
La Grande Conjonction aura lieu dans la constellation du Capricorne. Après le coucher du soleil, les deux planètes seront visibles dans la partie sud-ouest de l’horizon, près de l’horizon.
Vérifiez si la Grande Conjonction 2020 peut être vue de votre emplacement en utilisant WinStars 3.
Source: Wikipedia (version réécrite par Sergey Telukhin).
Le 30 juillet dernier, une puissante AtlasV a quitté la Terre transportant à son bord le rover Persévérance et le drone Ingenuity. La mission Mars 2020, conçue pour fonctionner jusqu’en 2030, devrait permettre à la NASA et à l’ESA de réaliser des avancées majeures dans l’exploration de la planète rouge.
Tout débutera par un atterrissage prévu le 18 février 2021 près du cratère Jezero, qui présente un profil prometteur pour la recherche de traces de vie passée. Nous savons désormais que ce cratère hébergeait un lac il y a plusieurs milliards d’années.
Mars 2020 constitue en réalité la première étape d’un projet ambitieux comprenant trois missions visant à ramener des échantillons sur Terre afin d’effectuer des analyses approfondies. Le rover réalisera des prélèvements qui seront soigneusement stockés en vue de leur retour sur Terre. Le Sample Retrieval Lander (SRL), construit par la NASA, et le Earth Return Orbiter (ERO), développé par l’Agence spatiale européenne (ESA), devraient être lancés dans les prochaines années afin de récupérer ces précieux échantillons du sol martien.
Il est possible de suivre le parcours de Mars 2020 dans W3 en téléchargeant le module du même nom. La trajectoire de la sonde provient directement du serveur Horizons du Jet Propulsion Laboratory.
C/2020 F3 (NEOWISE) est une comète rétrograde découverte le 27 mars 2020 par le télescope spatial NEOWISE.
D’une magnitude visuelle de 7 à la mi-juin, elle est passée au périhélie le 3 juillet 20202, soit à 0,29 UA du Soleil. Ce passage au plus près du Soleil a considérablement fait augmenter son activité, la rendant largement visible à l’œil nu, avec une magnitude d’environ 1, dépassant ainsi la luminosité de C/2020 F8 (SWAN), une autre comète lumineuse de 2020.
Elle passera au plus proche de la Terre le 23 juillet 2020 à une distance de 0,69 UA. Ce passage de la comète devrait augmenter sa période de révolution de 4 500 ans à 6 800 ans. La comète a développé une deuxième queue : une est constituée de poussière et l’autre de gaz.
L’objet a été découvert par une équipe utilisant le télescope spatial NEOWISE le 27 mars 2020. Elle est classée en tant que comète le 31 mars. Elle porte la désignation C/2020 F3, en tant que troisième comète non périodique découverte dans la seconde moitié de mars 2020.
La comète NEOWISE est au plus proche du Soleil (périhélie) le 3 juillet 2020, à une distance de 0,29 UA. Ce passage près du soleil fait augmenter sa période orbitale d’environ 4 500 ans à environ 6 800 ans. Elle passera au plus proche de la Terre le 23 juillet 2020, à 01:14 UTC, à une distance de 0,69 UA alors qu’elle se trouvera dans la constellation de la Grande Ourse.
Vue de la Terre, la comète se trouvait à moins de 20 degrés du Soleil entre le 11 juin et le 9 juillet 2020. Le 10 juin 2020, alors que la comète n’était plus visible à cause du Soleil, elle avait une magnitude apparente de 7. Elle était alors à 0,7 UA du Soleil et 1,6 UA de la Terre. Lorsque la comète entre dans le champ de vision de l’instrument LASCO C3 de l’Observatoire solaire et héliosphérique SOHO le 22 juin 2020, elle a atteint une magnitude d’environ 3, alors qu’elle se siture à 0,4 UA du Soleil et 1,4 UA de la Terre.
Début juillet, la comète NEOWISE a atteint la magnitude -1, dépassant ainsi largement la luminosité atteinte par C/2020 F8 (SWAN), et développe une seconde queue. La première queue est bleue et composée de gaz et ions. Il y a également une séparation rouge dans la queue causée par de grandes quantités de sodium. La deuxième queue est de couleur dorée et est composée de poussière cométaires, comme la queue de la comète Hale-Bopp. Cette combinaison est proche de celle de la comète C/2011 L4 (PANSTARRS). NEOWISE est plus brillante que C/2011 L4 (PANSTARRS), mais moins que ne l’était Hale-Bopp en 1997.
Pour localiser la comète dans WinStars, utilisez la boite de dialogue Rechercheret tapez c/2020 f3
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Intitulée « Unified Geologic Map of the Moon » (« carte géologique unifiée de la Lune »), cette carte détaillée pourrait être utile pour les futures missions lunaires habitées. Elle repose sur les données provenant de la sonde Kaguya (Selene) de la JAXA et de la caméra de la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter. La carte intègre également des éléments collectés lors des diverses missions Apollo. Une publication détaille la méthodologie ayant abouti à ce résultat.